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Le choix de la prépa

Holà tout le monde,

J’espère que vous allez tous très bien et que vous vous préparez au mieux pour la rentrée en septembre (ça approche à grands pas !) J’ai décidé aujourd’hui de vous présenter un article axé sur le choix de la prépa.

En effet, si vous venez de passer votre bac (félicitations d’ailleurs !!!) ou si vous êtes en reconversion, très souvent, on vous conseille de faire une ou plusieurs années de prépa pour préparer les concours d’orthophonie, vu le niveau demandé pour les écrits et pour l’oral.

En ce qui me concerne, pour choisir dans quelle prépa j’allais rentrer juste après l’obtention de mon bac, ma mère et moi avions tout regardé, tout analysé, dans les moindres détails, pour faire le bon choix (un long travail et de multiples discussions…)

  • Le premier conseil que je pourrais vous donner est de vous renseigner un maximum sur chacune d’elle. Pour éviter que cela ne vous prenne trop de temps, vous pouvez, pendant une journée, aller dans des salons réservés aux formations paramédicales. Pour ma part, je suis allée 2 fois au « Salon Studyrama des Formations Santé, Paramédical et Médical » et 1 fois au « Salon de l’Etudiant », section paramédicale. Le Salon de l’Etudiant ne m’a pas vraiment emballée car il y avait beaucoup trop de monde et toutes les prépas n’étaient pas présentes.    En revanche, le Salon Studyrama m’a beaucoup plu. J’ai pu prendre le temps de discuter avec les professeurs présents sur place, découvrir leur programme… et j’ai donc pu récolter un maximum d’informations. Je vous conseillerai donc d’aller au Salon Studyrama, qui cette année se déroule à Paris le samedi 10 novembre 2018 (entrée gratuite et il se peut que je sois présente à ce salon aux côtés de mon ancienne prépa !!!). (le lien : https://www.studyrama.com/salons/salon-studyrama-des-formations-sante-paramedical-45 ) Pour les étudiant(e)s qui ne se trouvent pas à Paris, renseignez-vous dans votre ville si des salons ne sont pas mis en place durant l’année, ou bien allez directement aux portes ouvertes des écoles.

 

  • C’est sur ce point que mon deuxième conseil porte. Les portes ouvertes ! Chaque prépa et école propose des portes ouvertes dans l’année où les étudiant(e)s intéressé(e)s par la formation peuvent venir visiter l’établissement et parler avec les professeurs. Pour ma part, j’ai dû faire environ 7 portes ouvertes avant de faire mon choix (le tour de Paris !). Regardez bien le lieu où se trouve la prépa, observez les classes (ces lieux vont être votre deuxième maison, alors autant qu’elles soient grandes et confortables), posez-vous la question : « Est-ce que je me vois travailler ici, de 8h du matin à 18h du soir, 5 jours sur 7 ? » Plus vous vous sentirez à l’aise à la prépa, et plus vous serez productif durant les heures de cours et de travail personnel.

 

 

  • Enfin, dernier conseil, examinez le programme que propose chaque prépa. Toutes sont différentes et ne proposent pas la même préparation aux concours. Certaines, par exemple, vont privilégier le travail du français et ne vont donc proposer que 2h de cours par semaine de tests psychotechniques. Certaines vont donner du travail pendant les grandes vacances pour commencer à s’y préparer dès la fin de la Terminale. D’autres vont organiser des conférences avec des linguistes pour vous cultiver... Regardez bien chaque programme et choisissez le bon en fonction de VOUS ! Si on prend mon exemple, je sais que je suis une fille qui travaille beaucoup. Même si je peux travailler toute seule chez moi, je préfère participer à des cours car j’ai moins de tentations (regarder mon téléphone, continuer une série, lire…) et si j’ai une question, je peux directement la poser au professeur présent. Secondo, je sais que j’ai toujours besoin d’un moment d’observation, d’organisation… Et donc commencer à travailler pendant les grandes vacances pouvait me permettre d’installer des modes d’organisation des cours, des rangements, un planning… En conclusion, j’ai donc choisi une prépa qui proposait un nombre d’heures de cours important ainsi que du travail durant les vacances d’été. Avec mon exemple, je veux que vous compreniez que le choix de la prépa n’est pas anodin. Il faut y réfléchir, prendre le temps de s’y pencher et en parler avec son entourage.

 

Si vous savez que vous n’êtes pas un(e) grand(e) studieux(se), oubliez la prépa et penchez-vous plutôt sur une licence. Vous pouvez parfaitement décider d’entreprendre une licence tout en préparant les concours d’orthophonie. A vous de choisir, mais prenez le temps d’y réfléchir. Ne faites pas votre choix à la dernière minute !

  • Enfin, le dernier paragraphe est consacré au logement. En effet, que vous ayez décidé d’aller en prépa ou d’aller à la fac pour entreprendre une licence de Sciences du Langage par exemple, regardez aussi la distance entre le lieu de travail et chez vous. Si cette distance est trop longue (plus de 40 minutes selon mon avis), je vous conseillerais de regarder dans la ville pour louer un petit studio, ou bien loger chez de la famille ou chez une amie qui habiterait près de la prépa ou de la fac. Je sais que tout le monde n’a pas les moyens pour se louer un studio mais prendre les transports en commun matin et soir peut très vite vous fatiguer et vous serez donc moins productif. Pour ma part, ma mère avait loué un petit (tout petit) studio à 10 minutes à pied de la prépa et ça a été un véritable atout ! J’étais beaucoup moins fatiguée et je prenais un peu l’air avant d’aller travailler.

 

En conclusion (oui c’est la vraie !), réfléchissez bien à la prépa que vous allez choisir car si vous avez un concours en fin d’année, ce sera en partie grâce à elle et aux professeurs de l’établissement. Si vous choisissez une licence, ne lâchez pas. Essayez un maximum de travailler à plusieurs car c’est comme ça que vous allez vous soutenir malgré les coups durs.

Si vous avez d’autres questions ou que je n’ai pas assez parlé sur certains points, n’hésitez pas à me le faire savoir, avec savoir-vivre et bienveillance.

Rendez-vous dans peu de temps pour un nouvel article.

 

Bon été à tou(te)s !

Bisous d’ortho,

Léa

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