ParLéa l'orthophoniste

Holà tout le monde, j’espère que tout se passe bien pour vous. Les premiers résultats sont déjà tombés, et j’ai eu l’heureux plaisir de reconnaître quelques prénoms d’abonné(e)s du blog. Je suis super contente pour vous !!!! Pour celles et ceux qui n’ont pas encore eu de résultat positif, ne vous découragez pas ! Ce n’est pas encore fini, le gong de fin n’a pas encore retenti !

 

Aujourd’hui, on va parler de l’oral de Tours, et je vais plutôt laisser la parole à mon amie, M., actuellement en deuxième année d’orthophonie à Tours.

 

J’ai été convoquée à l’oral de Tours le même jour qu’à l’écrit de Rouen.

 

L’épreuve orale se composait de trois parties. Nous avons été convoqué(e)s sur une journée.

 

La première partie a commencé à 8h30 par un test psychotechnique. Nous avons été rassemblé(e)s dans une salle de classe où nous avons eu 20 min pour répondre à 50 questions. Je me rappelle surtout de questions de logique, avec des séries par exemple, qu’il fallait finir. Les questions n’étaient pas très difficiles mais le nombre élevé de questions en peu de temps et le stress étaient des freins importants ! Je n’ai pas réussi à toutes les faire (il devait m’en manquer 5 environ) mais j’étais certaine des réponses que je mettais. Il faut donc continuer à faire des tests psychotechniques même après avoir réussi l’écrit !

 

Ensuite, nous nous sommes directement attelé(e)s à un test axé sur notre personnalité, notre place dans le groupe, notre comportement dans certaines situations… Nous avons eu assez de temps pour ce test puisqu’il fallait répondre à une trentaine de questions. Il fallait classer différentes propositions selon que  cela nous correspondait totalement ou pas du tout. Certaines questions étaient un peu farfelues, ou d’autres fois, je trouvais qu’aucune réponse ne me correspondait, mais le but de ce test, je pense, est de rester cohérent avec les réponses que l’on met.

 

Après avoir fini ces deux tests, le groupe des personnes en début de la liste des candidats convoqués pour la journée, groupe dont je faisais partie, a été emmené dans une autre salle. Nous y patientions pour être convoqué(e)s pour les entretiens. Pour ma part, j’ai été convoquée en premier.

 

J’ai d’abord passé un entretien de 15 min avec une orthophoniste. Elle m’a demandé de tirer 5 cartes qui représentaient des personnes, des objets ou des lieux. A partir de ces cartes, j’ai dû, après quelques secondes de réflexion quand même, raconter une petite histoire incluant ces 5 cartes en faisant comme si je m’adressais à une personne âgée. Après cela, elle m’a demandé de raconter une autre petite histoire mais cette fois comme si je m’adressais à un enfant de 3 ans. Je pense que ce qui l’intéressait était le changement de registre, l’accentuation de ma voix, les descriptions… Pendant ces deux exercices, elle n’est pas intervenue et ne m’a pas posé de questions sur ce que je disais. Pour finir avec ces 5 cartes, j’ai dû écrire rapidement une autre petite histoire (3-5 lignes). Pressée par le temps, j’ai fait une faute d’orthographe assez évidente dans ce que j’écrivais mais on m’a dit plus tard (je n’en suis pas sûre) que cet exercice permettait seulement à l’orthophoniste de vérifier notre maintien du stylo.

Les exercices suivants consistaient à dire une phrase avec différentes émotions et à lire une sorte de fable à voix haute pour en tirer ensuite une morale.

Pendant l’entretien, l’orthophoniste a vérifié ma déglutition en me faisant boire un verre d’eau.

 

Le deuxième entretien s’est enchaîné juste après. Le jury se composait de 7 personnes à peu près (orthophonistes, psychologues, neurologues, ORL…), assises autour de tables placées en U. Ils m’ont demandé de me présenter, si j’avais de l’expérience avec les enfants, pourquoi j’avais choisi des études d’orthophonie plutôt que des études en sciences du langage, ou même, puisque j’avais fait un bac S, pourquoi je ne m’étais pas orientée vers médecine. Ils m’ont aussi demandé si je savais déjà si je voulais exercer plus tard en cabinet ou en hôpital. L’entretien a duré 15 min environ mais le jury rebondissait sur ce que je disais, et s’intéressait aux réponses que je leur donnais. Ils n’ont pas cherché à me piéger. J’avais réfléchi et préparé quelques réponses à ce type de questions lors d’entretiens avec des orthophonistes ou des copines de prépa mais je ne les avais pas apprises par cœur pour paraître naturelle.

 

Je suis sorti de l’oral vers 10h30-11h00.

 

En définitive, j’ai plutôt apprécié cet oral. En sortant, j’étais contente de ce que j’avais dit et je n’avais pas trop de regrets (sauf cette faute d’orthographe débile quand j’ai rédigé la petite histoire…). Le jury avait vraiment été à l’écoute et m’avait permis de dire tout ce que je souhaitais.

Les résultats sont tombés peu de temps après l’oral je crois : j’étais 7ème sur liste complémentaire ! Le secrétariat m’a rappelée 2 semaines après l’annonce des résultats pour me dire que j’étais admise, grâce à des désistements. J’ai littéralement sauté de joie au téléphone !

Je suis désormais en première année à Tours et j’adore la ville ! En tant qu’étudiants en orthophonie, nous sommes vraiment soutenus et l’école est très dynamique ! Les étudiants des autres années sont aussi au top ! C’est juste génial !

 

Gardez toujours espoir, et à force de travail et de motivation, il n’y a pas de raison pour que vous échouiez ! J’espère vous voir l’année prochaine parmi les 1A !

 

M.

 

Voilà, j’espère que ce nouveau témoignage vous aura plu et qu’il pourra vous aider dans votre préparation pour cet oral (ou même pour un autre).

Je pense très fort à vous !

 

Bisous d’ortho,

 

Léa