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L'oral de Paris

Holà tout le monde, j’espère que vous vous portez bien. Aujourd’hui, je vous retrouve pour un article que vous êtes nombreux à me demander : l’oral de Paris. Au lieu de vous faire un article vous expliquant l’oral de façon générale, j’ai préféré vous donner un témoignage d’une candidate ayant passé cet oral il y a deux ans, quelque chose de plus concret. Je vous laisse avec la suite…

« Bonjour à toutes et à tous, Léa m’a demandé de vous faire un témoignage sur l’oral de Paris alors je m’y colle.

Le jury était composé de deux dames qui ont d'abord pris le temps de me demander mes nom et prénom puis le bac que j'avais passé, mais qui ne se sont pas présentées. 

Elles m'ont ensuite donné une feuille sur laquelle je devais écrire 4 mots qu'elles énonçaient puis, à l'oral, je devais les définir et les placer dans des phrases. J'ai eu : séricole, morisse (même en cherchant sur Internet je ne sais pas comment s'écrit ce mot ni ce qu'il désigne), coraline et rhéologie. Malheureusement, cette année il n'y avait pas de proverbe !

Puis nous avons fait de la mémoire de travail. Tout d'abord, elles m'ont donné 3 mots : compagnie avocat agape et un logatome de trois syllabes ; elles m'ont informée que j'allais devoir les restituer plus tard. Ensuite elles m'ont donné deux mots qu'il fallait épeler en redonnant toutes les lettres rangées par ordre alphabétique, et même chose avec des logatomes puis elles ont augmenté la difficulté avec des mots et logatomes plus longs. J'ai ensuite dû répéter des suites de mots et de logatomes et enfin restituer les mots donnés plus tôt.

Elles m'ont ensuite donné un texte en me précisant que je disposais de 5 minutes pour le lire à voix haute, de 2 minutes pour le relire dans ma tête et de 5 minutes pour le résumer à l'écrit, en moins de 20 lignes et en précisant dans les deux dernières mon avis. Le texte portait sur Francine Shapiro qui est à l'origine de l'EMDR, il racontait comment en suivant un vol d'oiseaux elle a senti ses problèmes allégés et s'est alors intéressée à ce phénomène.

Pour finir, c'était l'exercice de dictée à corriger : 8 fautes en 1 minute 30.

Elles m'ont finalement demandé si j'avais quelque chose à rajouter, mais qui ne soit pas en rapport avec l'orthophonie, si j'avais d'autres admissibilités, si oui lesquelles, si j'avais fait une prépa et pendant combien de temps et si j'avais bien aimé.

Je vous souhaite bon courage pour l’oral de Paris.

M-A. »

J’espère que ce témoignage vous a donné une idée sur cet oral un peu particulier !

On se retrouve très vite pour un prochain article. D’ici là, je croise les doigts pour vous avec tous les résultats qui tombent les uns à la suite des autres !

Bisous d’ortho,

Léa

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